Actualités
- Réunions à Toulon une semaine sur deux, les jeudis suivants à 19h00, au Novotel/Ibis Toulon-La Seyne : 80, Chemin de la Capellane – 83500 La Seyne sur Mer : 16 et 30 janvier, 13 et 27 février, 13 et 27 mars.
- Réunions à Vitrolles : les jeudis suivants à 19h, à l’hôtel Ibis Style : ZI les Estroublans, 24 Rue de Madrid – 13127 Vitrolles: 9 janvier (23/01 annulée), 6 et 20 février, 6 et 20 mars.
- Réunions à Saint-Savournin : tous les jeudis, reprise à partir du 9 janvier à 15h00 au 18, montée de la Servy (attenant à l’église catholique), 13119 Saint-Savournin
- Camp d’été du 3 au 9 août 2025 dans les Cévennes
La pensée
Vivre les réalités de Dieu par la foi
L’Écriture doit toujours être pour nous la base, le fondement de notre foi.
Dans ces temps troublés, ne nous laissons pas aller à des “convictions personnelles”, des pensées charnelles, des discours qui s’éloignent de ce qui est écrit.
Une des réalités que nous devons vivre tous les jours est soulignée ici par Paul : Éphésiens 1.5-6 : Il nous a prédestinés « dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus-Christ selon le bon plaisir de sa volonté, pour célébrer la gloire de sa grâce dont il nous a favorisés dans le bien aimé ». D’autres versions traduisent : « il nous a rendus agréables dans le bien aimé » ou « il nous a rendus agréables à sa grâce en son Fils bien aimé » ou encore « il nous a acceptés dans le bien aimé ». Quelle réalité glorieuse : nous sommes appelés à vivre tous les jours par la foi ! Je ne suis pas un partisan du concept théologique de “prédestination”, mais il faut souligner le fait que Dieu ne se trompe pas, que lui ne revient pas en arrière.
Nous savons que celui qui est né de Dieu ne pèche plus ou ne pratique plus le péché. Nous ne sommes pas parfaits, nous bronchons tous d’une manière ou d’une autre, mais quand nous sommes nés de nouveau, nous voulons plaire au Seigneur. Il y a donc une grande différence entre le péché accidentel et la pratique du péché.
Il nous faut éviter deux écueils destructeurs : la mauvaise culpabilité et l’orgueil. D’un côté par fausse humilité, je me laisse écraser par mes propres pensées négatives, ou je me laisse culpabiliser par le Diable et je ne vis pas la réalité glorieuse de Dieu. Et d’un autre côté, l’orgueil me fait dire que je n’ai besoin de rien. Souvenons-nous de Josué dans Zacharie 3.1-5, ne nous laissons accuser par personne : ni nos pensées charnelles, ni d’autres personnes, ni le Diable. Nous devons vivre dans l’humilité et la dépendance à Dieu, réalisant de plus en plus que tout nous vient de lui et que nous avons besoin de lui chaque jour. L’ennemi nous accuse et nous culpabilise, le Saint-Esprit nous convainc dans le but de nous amener à la repentance. L’un détruit, l’autre fortifie.
Être “accepté dans le bien aimé”, y a-t-il quelque chose de plus grand que cette réalité ? Au moment où nous nous repentons et décidons de reconnaître Jésus comme Sauveur et Seigneur, cette réalité devient effective, acceptée, bénie.
Matthieu 3.17 : « Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles : celui-ci est mon Fils bien aimé en qui j’ai mis toute mon affection ». Malgré nos faiblesses, nos échecs, nos découragements, Dieu continue de nous aimer, de manifester sa grâce à notre égard. Il ne m’aime pas plus quand j’obéis à sa Parole et quand je pense bien me comporter. Il ne m’aime pas moins quand j’ai péché, quand je me sens minable. Il ne m’a pas accepté pour un temps, mais pour toujours, le sacrifice de Jésus est pour toujours.
L’acceptation de Dieu dans le bien aimé nous libère de la pensée de faire plus pour être mieux accepté ou l’idée de performance ou d’une certaine norme ! Nous sommes libérés et acceptés par l’œuvre de Jésus à la Croix. Maintenant que nous avons cru cette grâce de Dieu par la foi, nous n’avons qu’un seul désir, c’est de rester dans sa main : il est mon refuge, ma garantie, mon berger. Lui, ne me rejettera pas. Tant que je resterai dans sa main. N’est-ce pas une réalité qui nous fait du bien en ce début d’année ? Une grande espérance ? Tout peut s’écrouler, mais rien ne me séparera de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ.
Albert BASILE – Pasteur
