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- Réunions à Vitrolles : les jeudis suivants à 19h, à l’hôtel Ibis Style : ZI les Estroublans, 24 Rue de Madrid – 13127 Vitrolles: 14 et 28 novembre / 12 décembre.
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La pensée
Les petites choses
Zacharie 4.10
« Car ceux qui méprisaient le jour des faibles commencements, se réjouiront en voyant le niveau dans la main de Zorobabel »
Dans le monde chrétien, on réclame de grandes choses : de grands bâtiments, de grandes foules, de grands chœurs, etc. : « Il faut voir grand pour Dieu et cela s’accomplira ! ».
Pourtant, dans la Parole de Dieu, on s’aperçoit que Jésus s’intéressait aux petites choses : aux enfants, aux malades, à l’individu… Qui se déplacerait aujourd’hui pour une femme, et de plus de mauvaise vie ? Jésus l’a fait pour la Samaritaine. Dans l’évangile de Luc chapitre 15, le berger recherche une brebis perdue. Dans les évangiles Jésus est allé vers le lépreux, vers l’aveugle.
Jésus a remarqué un jour, dans l’évangile de Marc chapitre 12.42, une veuve « Il vint aussi une petite veuve, elle y mit deux petites pièces faisant un quart de sou. » Jésus dit : « en vérité, cette pauvre veuve a donné plus qu’aucun de ceux qui ont mis dans le tronc ».
Même quand il y avait une grande foule, Jésus voyait des personnes, des individus et chaque personne avec son besoin. Il désire toujours un contact personnel.
Quand les disciples l’ont sollicité en disant : « tous te cherchent », il rétorquera : « allons ailleurs ». Le Diable tenta Jésus en le transportant sur une montagne élevée, lui montrant tous les royaumes du monde et leur gloire, et lui dit : « je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosterne et m’adore ». Jésus refusa la sollicitation.
Les chrétiens attendent un réveil, mais le véritable réveil vient de Dieu. C’est lui qui le suscite. Dans notre marche chrétienne, il y a une réalité : des individus souffrent, sont dans l’angoisse, les ténèbres. Il faut que nous puissions les voir et que l’Esprit puisse nous pousser à la compassion. Suis-je capable de m’arrêter, de voir, de m’investir pour une personne ? Cela semble peu de chose, mais chaque personne est précieuse aux yeux de Dieu.
Les religieux montrèrent à Jésus les constructions du temple, mais les pierres ne l’intéressaient pas. Il leur dira : « tout cela disparaîtra ». Celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement.
Dans les églises de l’Apocalypse, Jésus adresse la lettre à l’église et en conclusion, il s’adresse à l’individu : « si quelqu’un entend ma voix », tout comme « À celui qui vaincra ».
Faisons ce qui est à notre portée, comme le samaritain qui se pencha sur l’homme souffrant. Dans la Bible les petites choses ont contribué à manifester la gloire de Dieu : un peu de farine, un peu d’huile, cinq pains et deux poissons, une branche d’amandier, des cruches et des flambeaux, une mâchoire d’âne, une poignée de farine dans la soupe, un peu de sel dans les sources d’eau de Jéricho…
C’est souvent l’orgueil qui veut plus grand, plus de monde. Veillons à ce que nos mobiles ne soient pas inspirés par une ambition personnelle, dans le service et le ministère.
Que Dieu nous donne de voir une église par village, une église de proximité, plutôt que des grands centres vers lesquels les gens doivent se déplacer. C’est à nous d’aller vers eux, comme Jésus allait de lieux en lieux, de villages en villages faisant du bien.
Romain 12.16 : « Ayez les mêmes sentiments les uns envers les autres, n’aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble ». Si nous désirons de grandes choses, la Bible nous propose : une grande grâce, un grand amour, une paix multipliée, la piété avec une grande source de gains, une grande compassion. Voilà les grandes choses qui glorifient Dieu.
Albert BASILE – Pasteur